dimanche, 15 mai 2022
"Colaricocovirus" de Mehdi Belhaj Kacem
L'ANARCHIE SOUVERAINE QUI VIENT
« La position anarchiste ne peut pas être autre chose, aujourd’hui,
que souverainiste. C’est qu’en réalité l’anarchisme, toutes tendances confondues, a toujours été, par définition, souverainiste. »
(Mehdi Belhaj Kacem, Colaricocovirus, p. 79).
Mehdi Belhaj Kacem est un des très rares intellectuels qui, aujourd'hui en France, ose attaquer frontalement la narration officielle de la « crise sanitaire » fomentée par le fascisme oligarchique davosien (car ce n’est pas en demandant de voter Mélenchon ou Tartempion, comme le font les "philosophes" de l’imposture, que l’on combat en vérité pour l'humain contre le transhumain qui voudrait le supplanter. Ce livre-phare, surgi dans les ruines et les ténèbres de la philosophie française, est à lire de toute urgence pour ceux qui refusent de vivre à genoux.
Il ne faudrait pas se laisser abuser par le titre volontairement comique (toutefois atténué et comme rectifié par son propre sous-titre), ce livre peut devenir la pierre fondamentale de ce futur édifice révolutionnaire que l'auteur nomme : "Anarchisme souverainiste" (que par rejet de tous les "ismes", je préfère renommer "anarchie souveraine"). C’est ce concept que j’avais tenté d’instiller, il y a deux ans en plein confinement, dans un article paru sur le site de Front Populaire, qui me valut l’opprobre de la "gôche" stalinienne (y en a-t-il une autre ?) et l’indifférence stupide de Monsieur Onfray.
http://www.contrelitterature.com/archive/2021/08/14/notre....
J'y utilise les expressions de « nationalisme intérieur » reprise à Martin Buber et de « patriotisme révolutionnaire » à Gustav Landauer, mais l'expression « anarchisme souverainiste », proposée par Mehdi Belhaj Kacem, me paraît plus juste car elle est en prise directe avec notre présent. Cocolarcocovirus. D'un génocide non conventionnel deviendra un classique de l'anarchie souveraine qui vient.
Voici une vidéo sortie à l'occasion de la publication du livre de Mehdi Belhaj Kacem, paru tout récemment aux éditions Exuvie, avec la participation de l'auteur, du préfacier Louis Fouché et de l'éditeur Fabien Moine.
Je concluerai cette brève notice d'un livre qui mériterait une bien plus longue critique – car il est le point focal à partir duquel s'ouvre une perspective neuve à l'oeuvre du philosophe – par cette citation en forme d'avertissement de l'auteur à ses anciens amis d'une ultra-gauche à l'honneur perdu :
« Avis à mes amis qui ont des visions très pénétrantes de la question, mais qui se sont cependant fait "vacciner" – je ne citerai pas de noms : si vous n'avez pas compris que cette pseudo-"pandémie" et cette "vaccination" de masse, avec pass sanitaire – nazitaire – à la clé, constituaient le premier acte de l'imposition du règne totalitaire qu'hier encore vous prétendiez craindre de tout votre être, et prêts à combattre de toutes vos forces, le transhumanisme à point nommé, c'est que vous n'avez rigoureusement rien compris à ce qui est en train de se passer. » Voilà qui est dit.